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2 mai 2011 1 02 /05 /mai /2011 15:14

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 15:48

iabcdefgh

On m'avait prévenu : le Laos est réputé pour être un pays où le temps s'écoule de manière différente, plus lente, comme si la clepsydre était remplie d'un liquide plus visqueux ; où les gens prennent leur temps en dépit de toutes ces contingences matérielles qui pourraient les presser... Et effectivement, venant des provinces thailandaises où le développement économique et touristique a commencé à accélérer le rythme de vie, le "choc" fut plutôt apaisant.

Nous avons pris, comme la majorité des touristes en voyage en Thailande et Laos, le bateau qui descend en 2 jours le Mékong depuis la frontière jusqu'à Luang Prabang, coeur historique et culturel du nord du pays. Cette première étape aura été paradoxale, marquée par deux rythmes en opposition totale. D'un côté, l'agitation du poste frontière assailli de voyageurs encore pressés pour l'obtention des visas ; celle des bateaux pleins à craquer de touristes français et anglo-saxons ; le racolage agressif des auberges de Pak Beng où les touristes doivent passer la nuit ; celui au débarcadère de Luang Prabang. De l'autre, la gentillesse et la lenteur des douaniers pour faire rentrer ma moto en territoire lao ; la lenteur majestueuse du bateau sur le fleuve ; les collines et montagnes couvertes de forêt vierge interrompue ça et là par quelques villages sur la rive, qui encadrent des berges de sable et de rochers ; le Mékong lui-même qui a l'air d'un torrent par rapport au gigantesque fleuve que l'on peut observer au Cambodge et au Vietnam, alors qu'il est déjà deux à trois fois plus large que la Seine.

Remarque (très) désagréable : j'ai perdu une grande partie de mes photos au Laos, probablement lors d'un transfert de données quelconque. Par conséquent le nombre de billets sur le Laos sera limité malgré un séjour magnifique dans ce pays. 

 

 

People told me: in Laos, time passes differently. Everything gets slower, from transports to people, as if they were free from life contingencies... And indeed, when I went from Thai provinces where economic and touristic development is speeding up the daily rhythm, I got hit by this peaceful shock. 

As most of the tourists traveling in Thailand and Laos, we took the boat going in 2 days from the border to Luang Prabang, historical and cultural centre of northern Laos. This first leg was marked by the opposition of two antagonist rhythms. On one hand, the uproar at the border post where travelers try to get a visa still wrapped in their usual hurry; the agitation inside the boats, packed with French and Anglo-Saxon tourists; the aggressive touts in Pak Beng, where you have to spend the night, and then at the arrival in Luang Prabang. On the other hand, the customs officers' kindness and slow pace when I took my motorbike into Laos; the slow and majestic pace of the boat on the river; the hills covered in rainforest with villages popping up from time to time on the sandy and rocky shore; the Mekong itself which, compared to the gigantic river it can be in Cambodia and Vietnam, here looks like a tiny torrent twice the size of the Seine. 

Unpleasant note: I lost many pictures from Laos, probably in a data transfer or another. Therefore the number of posts about Laos will be limited despite the great time I spent there. 

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16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 18:28

abcdefghijk

 

Chiang Rai est l'autre grande ville du nord de la Thailande, proche des frontières avec le Laos et la Birmanie. C'est une région assez prisée pour les treks culturels, car il y avait avant de très nombreuses tribus qui vivaient dans les montagnes environnantes de cultures diverses, notamment de celle du pavot. Cependant les temps ont changé: de la plupart des tribus il ne reste rien ou pas grand-chose, et la lutte contre le trafic de drogue a transformé les champs de pavot en culture de fraises, café et autres plantes plus dignes. Si les quelques tribus vivant suffisamment profondément dans les montagnes restent épargnées par le virus du tourisme de masse, les moins chanceuses sont décimées par l'attrait de la vie moderne et citadine à l'occidentale; regroupées en zoos appelés villages pour l'occasion, elles font payer les touristes au prix fort le droit d'admirer leurs costumes et danses traditionnels. La mise en scène de l'"authentique" que recherche avidement le touriste est étrange et laisse un goût amer dans la bouche. Cette façade est certes pittoresque, mais on repart avec le sentiment coupable d'avoir participé au détournement et à la perversion d'un peuple. 

On ne peut s'empêcher de plaindre les habitants de ces villages tout en étant en colère de s'être fait prendre au piège. A trop chercher de l'authentique, on voudrait que tous les endroits que l'on visite aient été figés dans un âge d'or mythique; qu'ils soient restés purs, aussi différents de nous que possible. On se prend à leur reprocher de s'être fait phagocyter par notre société. Et pourtant a-t-on le droit de les juger, de se plaindre de cette commercialisation pour nous malsaine de leur patrimoine historique et culturel? Ils ne font que s'adapter à notre demande, comme de bons commerçants. Les touristes blancs veulent de l'authentique? Donnons-leur ce qu'ils veulent, jouons aux bons sauvages si cela peut nous faire vivre. Ils ont raison de profiter de la manne, quitte à se donner en spectacle à longueur de journée; c'est finalement un travail comme un autre... 

Si les deux jours que nous avons passé dans le coin ont été intéressants, nous n'avons pas forcément fait les meilleurs choix en termes de voyage. Partis en fin d'après-midi dans une ville sur le Mékong à la frontière Lao, nous  sommes restés coincés là-bas, forcés de trouver un hébergement et repartir tôt le matin suivant pour notre journée de trek culturel. La journée était intéressante et sympa malgré la visite du village-zoo en matinée. Ensuite, direction Laos. 

 

Chiang Rai is the second biggest city in Northern Thailand, close to the Lao and the Burmese borders. The region is known for cultural treks, visiting mountains and hilltribe villages. However, except for villages set deep enough in the mountains, their cultures were infected with western civilisation and what you usually see today is not much more than a show for tourists, with several tribes gathered in the same village (as in a zoo) to make it easier. It's pretty sickening to go there, especially when you are looking (as all tourists) for something "authentic". But no matter how you feel, how could you blame them: they just adapted their way of living in order to get the most profit from the tourists. 

We didn't make the wisest traveling choice there, getting stuck in another city at night and having to come back to our initial point early in the morning to do the cultural day trek. The visit was interesting but when leaving the village/zoo, you do have a sad and bitter taste in your mouth... We then headed for Laos. 

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10 mars 2011 4 10 /03 /mars /2011 08:30

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La photo n'est evidemment pas prise au Nepal, mais je n'en ai pas encore prise, donc...

Un petit billet informatif pour dire que je suis arrive a Kathmandou ou je me prepare pour mon trek de 3 semaines vers le camp de base de l'Everest (5400m) avec retour par 3 cols de plus de 5300m. Il parait qu'il fait (tres) froid. Je naurai pas acces a internet ni au telephone, aussi ne vous inquietez pas outre mesure devant mon silence glace.

 

This picture is obviously not from Nepal, however I still didn't take any, so...

This small informative post is just to tell that I arrived in Kathmandu where I am preparing my 3-weeks trek to the Everest base camp (5400m), going back through 3 5400m-high passes. They say it's (very) cold up there. I won't have access neither to internet nor to phone, so don't be worried from my silence.

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 12:58

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25 février 2011 5 25 /02 /février /2011 17:44

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Le site de Sukhotai est fait des restes de la première capitale du royaume thai. Contrairement aux palais et temples royaux de Bangkok qui me rappellent énormément les temples et pagodes khmers, les ruines que l'on peut voir ont un style particulier. A mi-chemin entre les stupas birmans et les temples khmers, avec de grandes statues de Bouddha assises, debout, allongées, c'est très beau et original. Le parc est un peu trop propret à mon goût, je préfère les temples perdus dans la végétation d'Angkor ou les sentiers de sable de Bagan, mais les temples sont très bien mis en valeur, avec de belles lumières la nuit. 

Toute cette culture ne doit bien sûr en aucun cas occulter le magnifique concours de lancer de tongs organisé entre Pacou et moi sous l'arbitrage impartial de Flo, qui m'a valu de platement devoir reconnaître ma défait... 

 

 

The ruins of Sukhotai are the remains of the first Thai capital. When the main palaces and temples from Bangkok strongly remind me of Khmer structures, these ruins have their own particular style which was refreshing. Somewhere between Burmese stupas and Khmer temples, with big Buddha statues sitting, standing or reclining, it was very beautiful and for once original. The park itself was a bit too tied to my own taste, as I prefer temples lost in the jungle like in Angkor or sandy tracks like in Bagan, but the ruins are very well highlighted and lit at night. 

All these cultural facts should of course not conceal the magnificent flip flops throwing challenge between Pacou and myself, under Flo's impartial refereeing, after which I had to humbly confess my defeat...

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 15:36

abcdefghijklm

 

Une chose est sûre quand on voyage, c'est qu'on ne peut pas prendre de photos tout le temps ; on vit également souvent des moments qui ne sont pas vraiment descriptibles en photos. Je ne m'attarderai donc pas sur les palais royaux Thais ni la balade en bateau qui sont illustrés ci-dessus. 

L'expérience de la fameuse Khao San Road de Bangkok, repaire de backpackers en tous genres, fêtards en goguette, vieux pervers venus se refaire une santé sexuelle et échapper aux lois de leurs pays, et autres personnes plus ou moins tatouées, relève de la première catégorie: la journée l'endroit est trop glauque pour y faire une photo potable, et la nuit on ne prend généralement pas son gros et lourd appareil photo (oui, je suis fainéant). 

L'arrivée épique en moto à Bangkok après 750 km en deux jours de moto relève de la seconde. Outre la fatigue accumulée sur les autoroutes thailandaises (pour moi comme pour la moto), les 3 heures de slalom entre voitures et motos dans un trafic infernal, à demander son chemin aux tuk-tuks (la carte de bangkok était au fond du sac et moi coincé entre les voitures), à parlementer avec le flic pour ne pas avoir à payer d'amende, est de nature à décourager de prendre son appareil photo (caché sous la carte). Mais au moins, cela fait de bons souvenirs qui font rire après (pas du tout sur le coup)...

 

One thing is true when you're traveling: you can't be taking pictures all the time, as well as there are moments you can't really describe through pictures. Hence I won't go into details about the royal palaces or river boat trips which you can see above. 

The (in)famous Khao San Road is quite an experience. Home to dusty backpackers, party animals looking for more fun, old perverts looking for sexual adventures they can't have at home, and many tattooed people, I just couldn't take pictures there. Either it was at day and way too gloomy to even try taking a decent picture, either at night and then I was too lazy to take my big and heavy camera. 

The epic arrival in Bangkok, after 750km in 2 days falls into the second category. Besides the tiredness accumulated on Thai highways (for me as well as for the bike), 3 hours of avoiding too many cars and motorbikes in the mad traffic, asking my way to the tuk-tuk drivers (the map was inside the backpack an myself trapped between cars), discussing with the cop not to have to pay the fine, was quite discouraging myself from taking the camera out of the packpack (hidden under the map). At least, these are good memories which now make me laugh (but not really back then)... 

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19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 17:29

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Les ruines de Koh Ker au Cambodge sont un autre grand complexe Khmer de l'époque Angkorienne. Un des dieux-rois a en fait décidé une fois au pouvoir de déplacer la capitale, Angkor, vers Koh Ker. De nombreux temples ont donc été construits sur le site à ce moment là, puis le lieu est retombé dans l'oubli lorsque le roi suivant est revenu vers la capitale historique... De nos jours c'est un site assez peu visité car relativement loin d'Angkor et surtout extrêmement miné. Les seules parties sûres sont les temples et les chemins d'accès. Au moins l'endroit n'est pas le théâtre d'affrontements réguliers entre thais et cambodgiens comme Prasat Preah Vihear (encore quelques morts il y a 10 jours)...

 

The ruins of Koh Ker are another great Khmer site in Cambodia. One of the god-kings once decided that the capital of the empire should move to Koh Ker instead of Angkor. Numerous temples were then built there; the location fell back into oblivion when the following king came back to Angkor. Nowadays this site is far from crowded as it is relatively far from Angkor and still heavily mined. The only secure parts are the access roads and the temples. At least there are no fights between Thais and Cambodians as in Prasat Preah Vihear (again a few casualties not more than 10 days ago)... 

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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 15:14

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Le Preah Vihear est une grande province du Cambodge situee au nord du pays, le long de la frontiere Thai jusqu'au Mekong a l'est. C'est dans cette region que se trouve le fameux et controverse Prasat Preah Vihear dont j'ai parle precedemment. C'est une region assez peu dense car encore tres minee par les annees de guerre puis guerrilla. Les routes/pistes y sont reputees en tres mauvais etat depuis des annees, rendant cette province encore plus reculee.

Cependant quand j'y suis alle la surprise etait de taille, puisque de nouvelles routes sont en cours de construction, et la plupart sont en ce moment en l'etat magique d'"autopistes": de superbes pistes nouvellement aplanies, les rendant nettement plus confortables que leurs homologues asphaltees... J'ai fait la route avec un Australien sympathique et un peu fou, lui aussi en moto. Les paysages etaient somptueux, et la nuit imprevue dans un village a la frontiere Lao egalement sympatique! Les seules traces de l'homme que l'on peut voir pendant des kilometres sont les surprenants lotissements construits au milieu de nulle part et encore vides, probablement pour les ouvriers ou les nombreux militaires de la region...

 

 

Preah Vihear is a big Cambodia province in the north of the country, streching along the Thai border until the Mekong river. The controversial yet beautiful temple of Prasat Preah Vihear is at the top north of this province, in which you can find very few people and a still a huge amount of landmines. Roads and tracks are reputedly in poor conditions, increasing the remoteness of the area.

However when I went there was a big surprise: new roads under construction, in this exquisite state of "dirt highways"; still dirt roads but recently and smoothly flattened, making them way more comfortable than the usually old and bumpy paved ones. I drove in this area with Andrew, a crazy and cool Australian guy who was also travelling on motorbike. Sights were great as usual, as was the unexpected night spent at a Lao border town on the Mekong river. For miles, the only hints of human population were the strange housing lots built in the middle of nowhere and still empty, probably for the road workers or the numerous soldiers present in the area...

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23 janvier 2011 7 23 /01 /janvier /2011 08:54

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Suite du Nord-Est du Cambodge avec la region montagneuse du Ratanak Kiri, recouverte d'une fine poussiere rouge qui s'infiltre et colore tout sur son passage, ainsi que de grandes forets plus ou moins vierges, certaines protegees mais la plupart surexploitees. On peut y voir un magnifique lac dans un ancien cratere de volcan ; de grandes plantations de noix de cajou et d'heveas ; des indigenes aux traditions funeraires etonnantes ; jouer au foot avec les enfants de ces indigenes ; et y passer le nouvel an a jouer au Taki, equivalent israelien du Uno, en attendant impatiemment que vienne minuit parce qu'on commence quand meme a etre fatigue...

 

Next stop in the mountains of Northeast Cambodia, in the heart of the Ratanak Kiri; an area covered in red dust which infiltrates and colours absolutely everything, as well as big not-so-virgin-anymore forests, a few of them protected and the others over-exploited. You can see there a gorgeous pristine lake in an old volcano crater; huge cashewnuts and rubber trees plantations; tribes with surprising funerary rituals; play football with the kids from the aforementioned tribes; and finally spend your new year's eve playing Taki (Israeli equivalent to Uno), waiting for midnight to come so you can finally go to sleep...

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